GT.1 Recherche et innovation en matière d’efficacité énergétique. La combinaison du concept de démarche passive/NZEB et la méthodologie BIM appliqué à la rénovation des logements sociaux

Ce work package a abouti à la définition des axes prioritaires et des objectifs de la méthodologie Energy Push BIM pour la réhabilitation des logements sociaux. Cette méthode sera adaptée aux bâtiments de logements sociaux de la zone SUDOE, et devrait fournir un ensemble de procédures et d’approches pour conduire des bâtiments à consommation d’énergie proche de zéro (NZEB), de la conception à la phase d’exploitation.

La méthodologie est organisée en trois étapes principales, comme on peut le voir dans le flux de travail décrit dans la figure 1:
1. La description du bâtiment
2. La phase de conception du remodelage
3. La phase d’exploitation

La première tâche de l’étape 1 est d’obtenir une certaine quantité de données pour décrire le bâtiment existant. Audit de bâtiment, plans ou modèles BIM, factures, mesures, statistiques publiques – nationales, études de recherche – ou informations sur les propriétaires de bâtiments privés – des bases de données pourraient être utilisées comme sources pour obtenir les informations requises. Les données à récupérer et la méthodologie pour les récupérer, les structurer et les stocker doivent être définies et classées, quel que soit le pays SUDOE où se trouve le logement social.

La description intrinsèque du bâtiment peut être organisée en trois grands groupes d’éléments: les murs extérieurs, les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation (CVC) et les généralités qui doivent être précisées. Il faudra développer plusieurs indicateurs pour profiter de toutes les informations intrinsèques du bâtiment. Ces indicateurs doivent mettre en évidence les défauts du bâtiment en considérant différents aspects afin d’orienter d’éventuelles actions de réhabilitation.

La deuxième étape de la méthodologie Energy Push consiste à concevoir la stratégie de réhabilitation. Une stratégie est, d’une part, la sélection des actions de réhabilitation à réaliser pour chacun des composants du bâtiment (murs, fenêtres, systèmes de chauffage et d’eau chaude sanitaire, systèmes de ventilation, etc.) et, d’autre part, l’identification du produit approprié. références et leurs caractéristiques techniques et économiques correspondantes.

Pour cela, un outil d’optimisation multicritères appelé «RENOIR» a été développé. Compte tenu d’un ensemble d’actions de réhabilitation possibles pour chaque composant et produit du bâtiment, cet outil calcule les stratégies optimales de coûts énergétiques. Un outil d’analyse multicritères permet de prendre la décision finale entre cet ensemble de stratégies optimales et prend en compte les préférences du propriétaire du bâtiment pour la sélection. À travers la description du bâtiment et le résumé de conception de la rénovation, l’étape 1 constitue en fait les données d’entrée pour l’étape 2.

Enfin, la dernière étape de la méthodologie de réhabilitation Energy Push à développer se concentre sur la phase opérationnelle du projet de réhabilitation. Les objectifs sont, d’une part, d’assurer le bon fonctionnement du bâtiment et de ses installations tout au long de son cycle de vie et, d’autre part, de vérifier la cohérence entre les prévisions de performance en phase de conception et les performances réelles, grâce à un suivi adéquat.

Il est à noter que l’approche Energy Push prend en compte l’échelle du bâtiment et non la totalité de l’échelle du parc de logements sociaux. En effet, tant pour la phase de conception que pour la phase d’exploitation, l’objectif est de fournir au maître d’ouvrage des méthodes opérationnelles de calcul et d’évaluation, des outils d’aide à la décision, des indicateurs de performance et des points de contrôle adaptés. en tenant compte des spécificités du bâtiment, telles que la géométrie, l’emplacement, l’environnement du bâtiment, la consommation d’énergie et les occupations réelles, etc.

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